Alain Blottière

22 janvier 2018 - 19:30

Alain Blottière vit en France et en Egypte. Depuis Saad (éditions Gallimard, 1980, prix littéraire de la Vocation), le désert et la figure de l’adolescent confronté à la violence du monde occupent une place importante dans ses livres. (Quatrième de couverture, Ed. Gallimard)

Rêveurs  -  Ed. Gallimard

Nathan, lycéen choyé de la banlieue parisienne, se gave de l’adrénaline sécrétée par les jeux vidéo et se pend avec un foulard pour mieux suspendre son ennui. Goma, ado des bas-fonds du Caire, se grise dans les vapeurs révolutionnaires de la place Tahrir et chante la chute de Moubarak, dans l’espoir d’une vie meilleure. Entre ces deux-là, les frontières sont évanescentes. La phrase d’Alain Blottière commence dans le vertige de l’un, se poursuit dans celui de l’autre. Quand fuir la violence du monde, c’est se perdre dans la quête du rêve à perpétuité. (Libération, 13 septembre 2012, Chloé Devez).

 

Comment Baptiste est mort  -  Ed. Gallimard
Prix Jean Giono et prix Décembre

Enlevé dans le désert par un groupe de djihadistes avec ses parents et ses frères, Baptiste, après plusieurs semaines de captivité, est le seul à être libéré. Ponctué d’hésitations, de silences, son débriefing laisse apparaître des zones d’ombre, des secrets qu’il tient à garder. Le garçon semble aussi avoir perdu la mémoire d’événements importants. Peu à peu, néanmoins, se révèle l’histoire extraordinaire et cruelle de celui à qui ses ravisseurs ont donné le nom d’un renard du désert : Yumaï.

 
Cette rencontre sera animée par des étudiants du Lycée Collège de la Planta.
Entrée libre.


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